In Colonne Créole We Trust Part II

Me voilà déjà de retour avec la deuxième partie des articles consacrés aux rhums blancs agricoles distillés avec une colonne créoles dans nos Antilles… enfin quand je dis « nos », je parle bien entendu des françaises vu que la Belgique n’en a pas. Mais bon la France a bien volé notre coupe du monde, je peux leur voler les Antilles… non ?

Soit, me revoici avec 5 très belles références encore une fois grâce en partie à la compagnie du rhum et Corman Collins qui m’auront aidé pour l’acheminement de ces petites crasses diverses et variées.

Et pour cette nouvelle partie, nous resterons un peu en Martinique, mais nous irons voir ce qu’il se passe aussi en Guadeloupe avec de très belles références de chez Montebello, Père Labat et Reimonenq.

Edition sérigraphiée et « limitée » de chez Dillon, je pense qu’il s’agit là du Dillon 50 classique… Je n’en sait pas plus en fait, mais c’est joli 🙂

Nez

Le nez est relativement gourmand avec une belle sucrosité, quelques notes plus poivrées, une fine réglisse, quelques agrumes et une pointe iodée viennent compléter ce joli pannel.

C’est plutôt sympa pour commencer cette line-up, assez rond et gourmand.

Bouche

Pareil, on garde cette belle gourmandise avec 50 % d’alcool parfaitement intégrés. Un léger voile caramélisé porte un jus de canne frais, des agrumes, des arômes légèrement plus salins et un côté beurré.

Vraiment très chouette, un must have pour les ti punch sans prises de tête.

Prix

+-25€

Conclusion

Joli, très bon, pas cher… en ces temps où demander 80€ pour un rhum blanc ne semble pas déranger grand monde, moi je dis bravo ! 🙂

Score

88/100

Dernière sortie dans la collection « Canne Bleue », cette version 2023 titre 50% d’alcool et est probablement la plus belle de toute. Décomposée en triptyque, ce même rhum est juste habillé 3 fois différemment. J’ai craqué pour la version jaune.

Nez

Je dirais que le nez me semble moins gourmand que le Dillon dégusté juste avant. On y retrouve bien entendu pas mal de canne fraiche, un côté iodé plus marqué et une sucrosité moindre.

Le profil semble plus sec, avec pas mal d’épices, une légère pointe d’acidité très sympathique et un côté assez floral.

Bouche

En bouche, nous retrouvons ce côté légèrement floral, quelques notes d’agrumes, de caramel et de mangue poivrée. Très belle buvabilité, c’est traitre cette histoire… 🙂

Prix

+-45€

Conclusion

Très sympa, ça match grave en ti punch aussi mais c’est 20 balles de plus… le graphiste j’imagine 🙂

Score

87/100

On monte encore d’un cran en gamme de prix, les 60% d’alcool et la canne noire ne doivent pas être totalement étrangers à cela 🙂

Nez

Le nez est assez intense, sur la canne fraiche avec une touche poivrée, salée et une très belle sucrosité. Ensuite, le citron vert confit et un côté légèrement plus terreux font leur apparition.

Nez très parfumé, sans partir dans tous les sens, j’aime beaucoup !

Bouche

La bouche est vraiment gourmande malgré les 60% d’alcool. On va retrouver un beau jus de canne, quelques notes de fruits à coque, de caramel salé, de la réglisse et du zeste de citron vert légèrement amer.

Prix

+-55€

Conclusion

Rhum plus costaud et viril, ce Zenga black édition est vraiment une très belle réussite ! Bravo !

Score

88/100

Nez

Profil assez gourmand et fruité, on va retrouver pas mal de fruits exotiques confits comme la mangue ou encore la banane légèrement verte.

Avec le temps, des épices tels le poivre, un soupçon de menthe, une fine réglisse, le sucre caramélisé, un léger fumé et un jus de canne frais vont venir s’ajouter à tout cela.

C’est très agréable au nez, aucune gêne ne vient des 55% d’alcool qui sont complètement intégrés à tout le bazard.

Bouche

L’entrée en bouche se veut légèrement plus vive avec un profil plus herbacé, plus terreux venant de la canne.

L’impression de sucrosité est toujours présente avec un léger caramel, une impression plus cendrée, fumée pour ensuite revenir sur la mangue séchée et légèrement poivrée.

La longueur n’est pas énorme mais nous rappelle ce léger caramel et une touche de réglisse.

Prix

+-55€

Conclusion

Superbe nez, bouche légèrement en dessous mais cela reste d’un très haut niveau, bravo !

Score

87/100

Ce rhum blanc parcellaire de chez Père Labat titre 53% et est issu de la distillation de jus de canne mauve fermenté durant 80 heures !

Nez

Je retrouve au nez de grosses traces de jus de canne, mais qui aurait été légèrement oxydée… Il y a un côté légèrement saumuré et olive dans ce rhum en fait, en plus de levure et cela donne un mix un peu trop sauvage pour moi.

Passé ce premier contact moyennement convainquant, on va avoir du menthol, quelques vagues traces de fruits exotiques et une belle sucrosité.

Bouche

En bouche, le profil sauvage se retrouve complété par une grosse présence mentholée… Encore une fois, cela fait un mix qui ne fait pas mouche chez moi.

C’est ensuite tendu, métallique, épicé, sucré… et pas trop à mon goût 🙂

Prix

+-70€

Conclusion

Pour 70€, je dois avouer que ce rhum est une cruelle déception. Son côté sauvage, tirant vers le Clairin ne me plait pas trop.

Après, pour les personnes que ce profil ne dérange pas et qui ont 70€ à mettre la dedans, foncez !

Score

71/100

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