Depaz, à la pointe de l’agronomie…

A une époque où de plus en plus de monde, et heureusement, se demandent comment faire en sorte que notre avenir et celui de la planète soit meilleur, de belles optimisations voient le jour… Aujourd’hui, très rapide focus sur une avancée mis en place chez Depaz, en Martinique.

Cela fait en effet 4 ans que la distillerie Depaz a choisi de changer sa méthode de culture de la canne à sucre, sous l’impulsion de Emmanuel Brugidou et sa femme Flavia, qui est ingénieure agronome.

Le but est de moderniser un procédé ancestral qui a été repéré au Brésil et de l’implémenter à la Martinique, la technique Boutures Pré-Germées.

Celle-ci consiste à isoler les boutures de la canne à sucre et de la faire germer sous serre pendant 2 mois, avant de les planter dans le sol.

Cette technique apporte plusieurs avantages environnementaux, mais également en terme de rendement avec un gain par hectare de +10% à +15% par rapport à la méthode traditionnelle. De plus, il ne faut plus qu’une tonne de canne pour replanter 1 hectare de terre, là où il en faut généralement 20 avec l’ancienne technique.

Si on transpose cela à toutes les parcelles Depaz, cela fera une économie de 1900 tonnes !

Et ce n’est pas tout, car en matière d’environnement, cette méthode utilise 5 fois moins de gasoil et diminue donc fortement les pollutions engendrées par les différentes machines du domaine. En effet, les machines utilisées avec cette nouvelle technique étant bien plus légères et moins énergivores.

Cette méthode permet également de pratiquer des méthodes de binage mécanique très précis en plantant à l’aide d’un GPS, pour lutter plus facilement contre les mauvaises herbes et donc également réduire drastiquement l’utilisation d’herbicides.

Finalement, la mise en place de cette technique et de son exploitation a permis de créer, à ce jour, 7 nouveaux emplois sur la commune de Basse-Pointe, entièrement dédiés à la production de BPG et a nettement amélioré la qualité de travail de planteurs, rendu moins pénible, grâce à l’adaptation et à la modernisation des outils de travail.

De quoi siroter son Depaz 55 encore plus sereinement au final… et ça, c’est beau !

Bravo !!

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