Petit détour chez l’embouteilleur anglais Duncan Taylor avec ce beau demerara distillé chez Uitvlugt en 1997 et laissé en fut durant 18 ans en Ecosse.
Duncan Taylor est assez connu dans le monde des spiritueux avec beaucoup d’embouteillages de whisky, et depuis quelques temps maintenant de beaux single cask de rhum brut de futs. Cette maison écossaise existe depuis 1938, ce ne sont donc pas des « manches à balle » en la matière 🙂
Notre uitvlugt de ce soir aura donc grandi sous le climat torride écossais durant 18 années et titre un beau 53.5% lors de sa mise en bouteille.
Couleur: Doré paille. Légèrement gras
Nez: Solvant, vanille, coco… pas de doute, on est sur un uitvlugt comme je les aime et qui n’est pas sans rappeler (un peu) le mythique ULR 1997 de #QuiVousSavez, la réglisse en moins.
Le fruité est très présent…. Ananas, coco, raisins en tête. On est vraiment la tête sous le soleil avec un nez très gourmand sur la vanille où le degrés d’alcool ne dérange pas du tout. C’est très frais et agréable.
Bouche: La vanille et la crème brûlée sont ici assez présentes et l’attaque est vive. Une belle note fruitée vient ensuite nous régaler sur un final poivré du meilleur effet. C’est vraiment sympa ce côté épicés qui vient donner du peps à l’ensemble.
Cet uitvlugt à un côté jamaïquain en fait, à l’aveugle je suis tombé dans le panneau lors d’une dégustation chez Hubert Corman.
Coût: +-100€ suivant les endroits. Perso je trouve cela tout à fait correct pour un rhum d’une si belle qualité et élégance.
En conclusion, très belle surprise ce uitvlugt continental qui m’aura plus impressionné que son illustre cousin, le 1996 Mod GS de #QuiVousSavez
Février 2019
En tapant la note de dégustation du uitvlugt 97/2018 de The Wild Parrot, je pense que cette version de Duncan Taylor serait au final un Port Mourant aussi …
Après il était bien indiqué « Pot Still » sur l’étiquette, mais à l’époque j’étais persuadé que TOUS les Port Mourant étaient à gerber 🙂
A confirmer mais les marqueurs très fruité/poivré/vanille de cette version ne sont pas si éloigné du Rasta Morris de 1991 ou de cet autre 1997 italien.
Je pense que j’étais trop en mode ULR lors de cette dégustation il y a deux ans…Ce qui était une erreur. Pour le coup, il se peut donc que celui ci soit le premier Port Mourant que j’apprécie 🙂