Live In Paris

Depuis 2004, le Whisky Live Paris s’est imposé comme le grand rendez-vous européen des passionnés de spiritueux. Chaque rentrée, la Grande Halle de la Villette se transforme en immense terrain de jeu pour les curieux, les amateurs et les experts venus du monde entier. On y découvre des nouveautés, on échange directement avec les producteurs, on retrouve les copains et, souvent, on se laisse surprendre par des petites crasses qu’on n’avait pas trop vu venir 🙂

Au départ cet évènement était, comme son nom l’indique plutôt bien, un espace exclusivement réservé aux whisky. Mais ce dernier se sera diversifié de plus en plus pour arriver maintenant à être totalement multi spi’ avec l’arrivée massive des rhums, cognac, armagnacs, calvados et autres petites curiosités du catalogue de La Maison Du Whisky.

Bref, c’est encore une fois le rendez-vous incontournable pour tous ceux qui s’intéressent à ce petit monde des eaux-de-vie trucmuche. Comme toujours, j’étais de la partie ce dimanche. Trois jours auraient été envisageables, mais côté famille et boulot, c’était un peu plus délicat à gérer 🙂

C’est donc avec grand plaisir que je prends place dans l’Eurostar qui relie la cité ardente à la Ville Lumière, prêt à découvrir pas mal de choses. Comme d’habitude, je n’avais pas vraiment de plans précis… puisque, de toute façon, tout change dès qu’on croise la première personne sur son chemin 🤷

Après deux heures et demie de trajet, ponctuées d’un combat acharné avec la célèbre application d’Île-de-France Mobilités, me voilà enfin à l’entrée presse/VIP… et oui, encore un immense merci pour l’invitation, c’est vraiment génial !

Je vous propose donc un rapide retour sur les petites découvertes de ce marathon dominical, accompagné, comme toujours, de mon fidèle complice Jojo (qui dansait comme un vicaire ?) et d’une belle brochette de copains.

Pour faire simple et aéré, je découpe les visites en 4-5 photos, de temps en temps en regroupant certaines maisons, même sans le moindre lien… mais après tout, c’est toujours sympathique les mélanges non ? J’y ajoute une rapide description des intervenants, glanées ci et là afin de rappeller à tous qui sont ces braves gens 🙂

Et comme toujours sur le salon, les retours sont très très lights, plus basés sur un souvenir d’appréciation qu’autre chose. L’exercice est long et périlleux, le palais est cramé après 3 stands et il est donc techniquement impossible de pondre des notes de dégustation claires et précises.

Decadent Drinks est un embouteilleur indépendant écossais fondé par Angus MacRaild, spécialisé dans la sélection et la mise en bouteille de whiskies, rhums et autres spiritueux. La philosophie de Decadent Drinks repose sur le plaisir et la “décadence”, en célébrant les plaisirs simples de la vie à travers des spiritueux expressifs, tout en refusant de se prendre trop au sérieux.

C’est toujours sympa de tomber sur ces gens, aux étiquettes toujours funny et des sélections de belle qualité. Ici, un Blended Grain de 1972 vraiment « glouglou » et un vieux speyside bien malté… quel premier contact et quelle belle mise en bouche !

Ensuite, mon regard tombe sur un « Pot-Distilled Blended Guyan Rum » au profil que j’imagine être un vieil assemblage de Versailles et Port Mourant… J’ai posé la question au monsieur derrière le stand, je n’ai strictement rien compris de ce qu’il a essayé de me dire, dans une langue que j’ai identifié comme étant de l’anglais 🙂

Mais c’est plutôt bien représentatif du style « Non Coloured Guyana Continental Rum » © en tous cas.


Buffalo Trace est une des plus anciennes distilleries de bourbon des États-Unis, située à Frankfort dans le Kentucky. La distillerie est célèbre pour sa qualité et ses marques emblématiques comme Blanton’s ou W.L. Weller.

Second arrêt, qui en fait était le premier et le troisième: Buffalo Trace et ses chouettes bourbons et rye whiskey. En cherchant Jojo, on est repassé devant eux et on s’est dit qu’un petite Weller 12 pour s’ouvrir le palais serait une bonne idée… et ça l’aura été effectivement car le charmant exposant nous explique que le Master Blender de la distillerie arrive vers 14 heure avec une belle sélection de choses difficilement, voir pas du tout, trouvables chez nous.

Et de fait, deux Antique Collection dont les versions « Die Hard » du Eagle Rare et du Weller…. impressionnant de concentration, ma préférence va au Weller.

On aura aussi dégusté le Sazerac qui est vraiment hyper bien foutu, ainsi qu’une version à 45% du Buffalo Trace, impeccable elle aussi.

Bref, chouette arrêt chez les ricains !


Velier est un embouteilleur italien fondé en 1947, devenu célèbre sous la direction de Luca Gargano à partir de 1983. Il s’est spécialisé dans l’importation et la distribution de spiritueux, notamment des rhums rares issus des Caraïbes, comme Caroni, Demerara, Hampden ou les Clairins d’Haïti.

Que serait un Whisky Live sans les copains de chez Velier ? Cette année, il y avait assez bien de dispersion dans leurs différents emplacements. Perso, je me suis concentré sur le nouveaux Rhum Rhum, le nouveau Hampden 15 ans et un Vale Royal de chez Long Pond. Caroni étant trop compliqué à déguster.

Le Hampden 15 ans est vraiment excellent, belle réduction, belle élégance et finesse… Un Hampden que j’ai trouvé très réussi, mais qui devrait laisser les fans des versions Habitation Velier sur leur faim 🙂

Mais qu’ils se rassurent, il y a un Vale Royal pour eux… très bon, très concentré mais pas du tout équilibré du haut de ses 65% d’alcool. Une belle trempe celui-là.

Malheureusement, il n’y avait plus de Guyana donc je ne peux pas vous en dire plus sur celui là, c’est bien triste d’ailleurs car il me faisait de l’oeil depuis que je sais qu’il existe.

Concernant les deux nouveaux Rhum Rhum « Libération 2024 » à 45% et 58%, je dirais que pour moi c’est un beau retour aux sources de ce que j’ai toujours aimé chez eux… après deux éditions décevantes me concernant, cette cuvée me rabiboche avec eux, même si on n’atteint pas la splendeur des 2010-2012-2015.

Par contre, « L’extra Vieux 2012 » est quelque chose que je n’ai pas vraiment compris… un nez pas spécialement waw mais sans trop de fausses notes, là où la bouche est hyper boisée, limite âpre… à se demander si le fût n’avait pas un souci. Bref, je ne comprends pas trop l’idée derrière ce dernier, mais tout partira très vite de toutes façons, donc c’est pas grave 🙂


Capovilla est une distillerie italienne dirigée par Vittorio Gianni Capovilla, reconnu pour son expertise dans la distillation artisanale de fruits rares et biologiques. Depuis les années 1980, il produit des eaux-de-vie d’exception, en respectant des méthodes longues et précises, notamment une double distillation au bain-marie.

J’arrive à ce stand dans l’idée de déguster un CapoPunch comme l’année passée… malheureusement, pas de citron vert et pas de rhum rhum blanc, chou blanc donc 🙂

Par contre, il y avait de la framboise sauvage, et cette eau-de-vie est toujours aussi diabolique, un vrai régal. L’eau-de-vie de raisin, d’abricot du Vésuve et de mirabelle étant elles aussi supers qualitatives. Bref, conquis une fois de plus !


La Maison du Whisky (LMDW) est un acteur historique du secteur des spiritueux en France, fondé en 1956, avec une spécialisation forte dans la distribution de whiskies rares et exclusifs. Ici, on va découvrir quelques nouveautés Whisky 2025 des sélections faites chez des embouteilleurs indépendants.

Autre moment très classique d’un Whisky Live, la visite du stand tenu par notre copain Olivier: le stand des sélections IB de LMDW.

Un Clynelish vraiment top, très waxy et fruité avec juste quelques degrés de trop, un Bowmore très fin et iodé, un Aultmore bien gras et dark et enfin un Bunnahabhain pour lequel je n’ai aucun souvenir 🙂

Par contre niveau souvenir, je vous ai raconté l’histoire du ticket de métro que j’ai acheté dans le train? Mon dieu, quelle pénitence pour acheter deux malheureux voyages de Paris Nord à la Vilette… et quand tu y arrives, ta banque te demande de scanner le QR code avec ton appli bancaire, alors que je n’ai que mon smartphone… Bref.


Neisson est une distillerie familiale de Martinique, fondée en 1931 par les frères Adrien et Jean Neisson. Elle est reconnue pour son rhum agricole de grande qualité, produit avec un souci du terroir et de la tradition, et s’est distinguée par le premier rhum blanc bio AOC au monde.

Bally est une marque martiniquaise créée en 1917 par Jacques Bally, célèbre pour son rhum vieux de qualité et sa bouteille pyramidale iconique. La distillerie a modernisé la production avec une colonne créole unique et perpétue son savoir-faire sous l’égide de la distillerie Saint James depuis 1987, tout en conservant son identité.

Neisson débarquait au WL avec une belle nouveauté, « L’Empyreumatique » qui est sensé faire la part belle aux notes venant du fût. Et bien ce dernier est une très belle réussite me concernant. Bon, il lui faut un peu de temps et d’aération, mais c’est très fin, très Neisson.

Ensuite, passage rapide chez Bally pour découvrir le nouveau Art Déco et sa belle bouteille verte… très très classe. Ce dernier étant un millésime 2003, mais je n’en ai pas un énorme souvenir. Juste, un côté assez herbacé qui m’a dérangé, à revalider donc. Enfin, on termine avec « La cuvée du siècle« , qui est toujours aussi réussie !


Dillon est une distillerie martiniquaise fondée au XVIIIe siècle, reconnue pour ses rhums agricoles AOC de haute qualité, produits dans le respect des traditions et de l’environnement.

Depaz est une distillerie très ancienne de Martinique, située à Saint-Pierre, reconstruite après l’éruption de la Montagne Pelée en 1902... et surtout, on aime beaucoup ce qu’ils font !

Passage sur le stand de chez Dillon pour y découvrir le nouveau « Kann Blé » qui est vraiment très chouette, très belle réussite qui devrait faire fureur en ti-punch.

Ensuite, plus long moment sur le stand voisin, les copains de chez Depaz avec pas mal de nouveautés dont un embouteillage assez rare avec « La cuvée de la refondation de Saint Pierre« . Cet assemblage est une toute grande réussite, vraiment top. Un beau fruité, un boisé très Martinique et une fine réglise, j’ai adoré.

Ensuite le blanc « L’âme de la Montagne » et son profil hyper parfumé de litchi et de fruits confits… OVNI chez Depaz, mais super rhum. Le private Cask pour PCS est plutôt réussi, peut être juste un pilop vif.


Drouin est une maison normande réputée pour ses calvados, mais elle collabore aussi depuis plusieurs années avec des distilleries pour des projets expérimentaux mêlant calvados, whisky et rhum.

Planteray est un embouteilleur de rhums venant des 4 coins du globe, avec des doubles maturations en ex fût de cognac en France, parfois suivies d’une troisième passage afin de proposer des créations uniques.

Mais il n’y a pas que la canne, le maïs et le malt dans la vie, y’a aussi les pommes 😋Et ça tombe bien, Drouin était là avec deux nouveautés pour LMDW, un super pommeau 2003 tout beau tout gourmand et un calvados vieux de 6 ans qui a été maturé pendant 5 mois dans un fût de Palo Cortado… ça, c’est vraiment top de chez bon !

Et en tournant le tête, bam je tombe sur le nouveau TDL 2000 de Planteray pour LMDW… ben c’est très bon, très TDL et très agréable. A découvrir un peu mieux d’ici quelques temps avec les deux autres sélections LMDW.


L’Encantada est une maison jeune créée en 2011 dans le Gers par quatre amis passionnés d’Armagnac. Elle se distingue par ses eaux-de-vie authentiques, embouteillées au degré naturel et brutes de fût, issues principalement de petits producteurs traditionnels qui ont souvent cessé leur activité.

Nos copains gascons de l’Encantada étaient cette année au VIP et « en bas », je n’ai malheureusement pas eu l’occasion de voir ce qu’il se passait au stand « régulier », mais au VIP nous avions droit à l’ouverture de 4 Dames Jeanne contenant chacune des armagnacs de domaines éteints.

J’ai particulièrement aimé l’Artigaux et le Lous Mouracs, deux très chouettes armagnacs où fruits confits se mêlent avec équilibre au boisé bien gourmand !

Tristesse par contre, il n’y avait ni saucisson, ni fromage cette année… pour ça, il fallait visiter l’autre stand, mais par manque de temps, je serais passé totalement à côté.


Grosperrin est une maison indépendante et familiale spécialisée dans la sélection et l’élevage de cognacs rares, anciens et millésimés. Fondée par Jean Grosperrin dans les années 1980, elle met en valeur des lots exceptionnels issus de petites exploitations, avec un fort attachement au terroir et à la tradition artisanale. Depuis 2004, Guilhem Grosperrin continue cette démarche axée sur la qualité et la transparence, offrant des cognacs riches et complexes.

Suite à notre trip chez Grosperrin en juin, je me suis dit que je n’irai « que » faire un petit coucou, j’y suis quand même resté un peu de temps 🙂 On a commencé par un rincage de palais au « Cépage » pour ensuite attaquer une grande champagne n°33-39 vraiment top et une autre n°76 très agréable et fruitée.

Enfin, une nouveauté avec une Petite Champagne n°67 très bien foutue aussi. Après, comme je le disais à Guilhem: « ce qui est bien avec vos embouteillages, c’est que dans le pire des cas, c’est juste bon« , et c’est foutrement vrai 🙂


Stade’s Rum était une marque emblématique de la Barbade, née de la West Indies Rum Distillery (WIRD) fondée en 1893 par George Stade. La distillerie est située près de la mer et produit aujourd’hui environ 85% du rhum de l’île. Depuis 2017, la distillerie appartient à la Maison Ferrand, dirigée par Alexandre Gabriel, et commercialise depuis peu sous la marque Stade’s Rum.

La grosse attraction du WL était la présentation de deux nouveaux embouteillages « Stade’s Rum », deux rhum 100% pure Barbade sortant des deux alambics restauré par WIRD, le Vulcan et le Gregg Still avec un taux d’esters assez haut pour les deux. Ma préférence ira au Vulcan, que j’ai trouvé plus sage et équilibré. Un beau fruité et une bouche très agréable.

A retester au calme, ça semble assez prometteur.


Ouverte en 1932, la distillerie Grays est aujourd’hui le plus grand producteur de spiritueux de l’île Maurice. Située à Pamplemousses, la Maison New Grove accueille également un musée, La Route du Rhum, qui retrace l’histoire et le processus de fabrication du rhum mauricien.

Située à Varsovie, la maison de négoce Wealth Solutions a été fondée en 2007 par un groupe de passionnés de spiritueux et embouteille des rhums venant des Caraïbes sous le nom Colours of Rum.

Fin de salon, mais je n’allais pas oublier New Grove et le charmant sourire de Flo, surtout qu’ils avaient avec eux le tout dernier New Grove 2004. Afin de remettre le palais en ordre, je commence par le nouveau 10 ans dont la première édition était tout bonnement un des rhums au meilleur rapport qualité/prix de ces dernières années. Et bien ce nouveau batch l’est tout autant, avec 2 degrés de plus qui lui ajoutent un petit kick de puissance, très bien !

Enfin, le 2004 qui est le plus vieux New Grove mis en bouteille résulte de l’assemblage de 2 fûts sur les 5 qu’il reste à la distillerie. Très New Grove et sa mangue et autres fruits tropicaux plus une couche sombre et confite qui apporte une très belle gourmandise, très belle réussite !

Ensuite, passage chez Colours of rum afin de découvrir le TDL 2010 pour LMDW, qui est très bon mais me semble trop fort en alcool, même en fin de salon avec la palais cramé, dommage. Leur Guyana 1991 qui titre presque la même chose me semble lui bien plus équilibré, très Port Mourant et réglisse.


La maison Rémi Landier est une distillerie familiale fondée en 1890 à Cors, au cœur du cru Fins Bois en Cognac. En 1973, Rémi Landier et son fils Jean-Yves lancent officiellement la marque, mettant en avant des cognacs artisanaux alliant élégance, finesse et puissance aromatique. Aujourd’hui, la cinquième génération, incarnée par Géraldine Landier, perpétue cet héritage en dirigeant la maison avec passion et innovation.

Hakkaisan désigne à la fois la Brasserie Hakkaisan, une célèbre brasserie de saké nichée au pied du mont Hakkai dans la préfecture de Niigata au Japon, et le saké qu’elle produit.

Fin de périple, mais passage chez Remi Landier pour faire un petit coucou à Alex et sa femme Geraldine que je n’avais plus vu depuis les Martinique Rhum Awards, événement qu’il faudrait d’ailleurs refaire, c’était très chouette 🙂

Bref, je me plonge dans deux pineaux d’une très belle qualité, mention spéciale pour le 2003 qui est vraiment crapuleux. Enfin le XO qui a vieilli plus de 20 ans en fûts roux, ce qui fait qu’il est très fruité et gourmand, j’ai adoré cette découverte.

Et comme je ne savais pas trop où les placer, c’est en toute fin que je vous parle des saké pétaillant de chez Hakkaisan, qui proposait la dégustation croisée avec du caviar… et bien, c’est foutrement bon ce brol, c’était la deuxième fois que je dégustais un saké, c’est vraiment pas mal !


Que dire… encore un superbe Whisky Live avec son organisation aux petits oignons. Vraiment, top du début à la fin, tout s’est passé comme prévu (hormis la gestion du métro, je vous ai déjà raconté ?).

Il m’a semblé qu’il y avait un peu moins de monde le dimanche, ce qui n’était finalement pas désagréable. Le seul bémol : certaines bouteilles partaient très rapidement — comme le Guyana de Velier — et certains stands restaient difficiles d’accès, notamment Chichibu ou Neisson lors de l’ouverture des « black bottles »… mais bon, ce sont là bien peu de choses et surtout, un signe que ça fonctionne plutôt bien pour eux 🙂

Bref, un immense merci aux organisateurs, aux amis, aux exposants, aux bénévoles, à l’Eurostar, aux halles de la Villette, ainsi qu’aux cannes à sucre, plants de maïs, céréales, vignes et pommiers qui ont, d’une façon ou d’une autre, contribué à la magie de cet événement !

Et encore une fois, toutes mes excuses à celles et ceux que j’ai pu oublier à cause du manque de temps… Parfois, on fait des choix, parfois ils s’imposent à nous, et on ne peut pas toujours tout faire comme on le voudrait. 🙂

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