5 ans, cela fait 5 longues années que je n’avais plus mis les pieds au Whisky Live depuis ma première apparition là bas en 2019… et franchement , je ne sais pas trop pourquoi une absence si longue, j’imagine que la proximité temporelle avec le Salon du Rhum de Spa ne doit pas y être étrangère.
Bref, cette année, quand on m’a proposé de venir voir ce qu’il s’y passait, je n’ai pas trop hésité à répondre positivement, surtout que c’était leurs 20 ans ! J’ai même fait ça gratuitement pour fêter ça à ma manière, c’est dire l’implication 🥳
C’est donc armé de mon meilleur greffier/chauffeur/accompagnateur, Joël, que je débarque sur Paris pour un Whisky Live que l’on annonce « à l’américaine », c’est à dire Bigger than ever !
Un rapide trajet vers la gare du midi de Bruxelles, ensuite direction la ville lumière en voiture et un rapide arrêt hamburger et nous voici déjà dans la file afin d’aller chercher nos précieux sésames: un verre et un pass !
Une idée de lineup, d’envies particulières ou encore d’ordre ? Que neni, car pris par le temps et les nombreuses activités familiales et professionnelles de ces derniers temps, je n’ai pas trop eu l’occasion de me pencher sur le sujet, déjà trop heureux d’avoir réussi à ne pas oublier de me prendre un hôtel sur Bruxelles pour le retour et un ticket Eurostar 🙂
On décide donc d’utiliser une formule qui marche plutôt pas mal, la visite du stand Grosperrin. Car commencer un évènement comme celui ci au Port Mourant 1997 ou au DOK de chez Hampden, ben c’est pas le bon plan 🙂
Et là, c’est la ravissante Axelle Grosperrin qui nous fera déguster un bien beau lineup dont un fins bois N°61 qui m’a laissé un très très beau souvenir… à oui, j’oublie de préciser, nous étions bien entendu au stand VIP pour avoir un pannel de cognacs si âgés.
Mais le stand en bas, était au final très très qualitatif aussi. Nous y sommes retournés un peu après, et l’association Grande Champagne 15 ans et leurs chocolats était vraiment top !
Tant que nous étions au stand VIP, nous avons fait connaissance avec le nouveau Neisson Profil Equilibre Carole Aurore qui est un assemblage de trois élevé sous bois des profils 62, 105 et 107. Bien sympa, un ESB quoi, et superbe… Neisson quoi 🙂
Ensuite, je décide de tester le Renegade afin de voir si ce qui se dit est vrai: Leurs rhums âgés sont bien meilleurs que leurs blancs, qui ne m’avaient pas dutout convaincus. Et bien dans ce cas bien précis, la réponse est non, ce n’est pas meilleur. Ce Single Cask n°918 Virgin American Oak ne m’aura vraiment pas plu dutout, astringeant, saumure.. bref, peu de plaisir dans mon cas.
Passage ensuite dans des contrées plus maltées, on s’arrête chez Hidden Spirits pour un très chouette Campbeltown âgé de 8 ans… du petit lait, tout ce qu’on est en droit d’attendre d’un parfait daily dram. Le Glasgow, bon, mais ne m’a pas laissé un souvenir impérissable. Nous décidons de faire l’impasse pour le moment sur les trois The Wild Parrot qui titrent plus de 60% pour les deux tiers, et l’autre est un Enmore KFM qui allait probablement tuer notre palais pour de longues minutes 🙂
Nous décidons donc de nous diriger en bas, voir ce qu’il se passe chez les cognac Vaudon/Voyer… Stand très sympathique où nous croisons Pieter de chez Malternative. Et bien les 3 sélections sont juste époustouflantes, avec un hors d’âge incroyable d’élégance, finesse et gourmandise. On y croise aussi le dernier Vaudon sélectionné par Grape Of The Art.
Passage ensuite à notre cher maître Capovilla et ses très belles eaux de vie… Pour moi cela aura été Griotte et Abricot du Vésuve. Avec une belle petite bouteille « en dessous de la table », d’une autre eau de vie d’abricots venant d’ailleurs. La différence est notoire, preuve que la matière première est cruciale dans ce genre de spiritueux…dans les autres aussi, forcément, mais ici pas d’artifices tertiaires.
Etant sur place, je n’ai pas résisté à l’envie de demander au maître de nous préparer un CapoPunch… à savoir un ti punch comme lui le voit, SU-PER-BE 😍 Même si le PMG ne m’a jamais trop fait rêver (hormis les Muller d’hAbitation Velier), ce punch préparé de la sorte avec un glacon et un zeste de citron qui aura été passé sur le dessus du verre, c’est tout con mais qu’est ce que ça envoie…
Et tant que nous étions dans le coin, nous sommes aller voir les très sympathique Vincent et son fidèle acolyte de chez l’Encantada pour… un bon morceau de fromage de chèvre accompagné de divers Armagnacs. Redécouverte du Pouy 1998, qui est toujours aussi « cochon » et du Lous Pibous 1994 qui est toujours aussi « crevé bon »..bref, un bon moment 🙂
Pour ce qui est des rhums, j’avoue avoir été tellement curieux de pleins d’autres spiritueux que je n’ai pas eu beaucoup de temps pour me pencher sur les eaux de vie de cannes… Un passage chez Bally pour découvrir la grande cuvée du siècle, qui est clairement top même si pas facile à appréhender sur un salon. Le brut de fût 2004 qui me semble très bien au nez mais terriblement boisé en bouche et un Libération 2020 réduit qui lui m’aura fait une meilleure impression qu’à la maison… Comme quoi, en salon c’est toujours très compliqué.
Du coup, on passe chez le voisin Saint James pour découvrir le nouveau 18 ans, j’ai trouvé ça fort bien avec une belle grosse trame boisée bien gourmande, un single cask 1997 tout en finesse après ces passages très sombres et le tout nouveau Single Cask 2003, qui m’a paru un peu mou du genou… mais bon, à redéguster au calme à l’occasion je pense.
Enfin, décidant de remonter à l’espace VIP, je ne résiste pas à aller claquer la bise à Matthieu de chez Planteray que je n’avais plus vu depuis la Barbade… Il me fera découvrir le WIRD High Esters qui aura été une très belle surprise, plein d’ananas et de fruits, sans trop de solvants et d’olive, vraiment très bien pour le gens qui aiment ce genre de profils.
Enfin, pour terminer ce périple rhum, passage chez New Grove pour saluer Flo et tester le deuxième batch de l’Emotion 1969 qui n’a rien à envier au premier, un passage chez Colours of Rum pour saluer Maciej qui me propose de tester le Hampden 1990. Ce dernier est dans le même trip que celui mis en bouteille pour le salon du rhum, c’est à dire top.
Et on termine chez Savanna où je n’aurais pas eu l’occasion de déguster le nouveau Unsharred Cask pour le France, mais il est très joli 🙂 Le nouveau « L’absolu » est quand à lui très équilibré, avec une petite pointe très sympa de HERR… très belle réussite.
Mes plus plates excuses à Famille Ricci, Depaz, Stade’s Rum, Velier etc… un seul jour c’est trop compliqué pour venir dire bonjour à tout le monde 🙂
Passage enfin vers le stand de notre ami Olivier, où l’on trouvera quelques petites crasses sélectionnées par LMDW, dont un Macallan 1997 qui est un vrai petit bijou, et une Caol Ila 2002 à la tourbe hyper fine, top !
Entre temps, j’aurai eu le plaisir de croiser bon nombre de copains, Nico RumLover, L’homme à la poussette, Benoit Bail, Jerry Gitany, Christine Lambert et bien d’autres… toujours un grand moment de partage et papotage !
Un rapide passage chez Blanton’s pour se rincer le palais au gros Bourbon qui plaque, la découverte du tout nouveau Waterford Heritage Goldthorpe, qui est une toute grande réussite ! Un petit coucou à François de chez Filliers qui nous aura fait découvrir quelques nouveautés de chez eux dont un futur brut de fût assez sympa.
Enfin, le moment de rentrer sans éviter la fameuse coktail street et ses quelques tentations… mention spéciale au Porn James de chez Saint James. Dégusté aussi un cocktail à base de Clairin Communal, là j’ai eu nettement plus de mal 🙂
Et voila comment se sera passé ce chouette moment… tout grand merci à tous les intervenants, et encore désolé de ne pas avoir eu l’occasion de passer claquer la bise à certains, c’est pas toujours évident.
Enfin, félicitations à toute l’équipe du Whisky Live, une sacrée édition et un travail formidable ! Bravo !