Domaine de Baraillon 1918-2020

Dernièrement, j’ai reçu un bien beau colis de Sebastian du Wu Dram Clan incluant pas mal de leurs nouvelles mises en bouteilles et un petit sample où il était indiqué un sympathique « Happy X mas ’25« ! Et en y regardant de plus près, quelle surprise que de constater que nous sommes sur un armagnac « Baraillon » distillé en 1918 et mis en bouteille en …. 2020 🥳

Alors je ne sais pas trop l’âge exacte de cette petite chose, j’imagine très vieux. Ni le degré, que j’imagine autour des 40-42% d’alcool… ce qui est certain, c’est que ça m’excite grave cette histoire !

Baraillon: Que savons-nous sur ce domaine…. ben ici, pas grand chose en fait donc j’ai fais quelques recherches sur « l’internet », et voici ce que j’ai pu trouver 🙂

Le Domaine de Baraillon, situé près de Lannemaignan en Bas-Armagnac, est une propriété familiale discrète entourée de champs et de vignes. Derrière son apparence modeste se cache pourtant une remarquable collection d’armagnacs. La famille Claverie y produit des eaux-de-vie issues de deux vignobles totalisant 16 hectares, plantés en Baco, Colombard et Ugni Blanc.

Après avoir longtemps fait appel à un distillateur externe, ils ont acquis leur propre alambic en 2012. Les eaux-de-vie reposent d’abord en grandes cuves, puis en fûts, neufs ou anciens, avec un aération périodique et des assemblages réguliers pour garantir l’homogénéité des millésimes.

Paul Claverie, aujourd’hui âgé d’une soixantaine d’années, travaille aux côtés de sa fille Laurence. Le domaine possède deux chais : l’un, récent, pour les millésimes modernes ; l’autre, plus ancien et proche de la maison, renferme des trésors des années 1960 et 1970, ainsi qu’une collection de très vieux millésimes datant de la fin du XIXᵉ siècle, hérités des générations précédentes. Dans ce chai sombre et couvert de toiles d’araignées, le temps semble suspendu.

Mais trève de blablatage, place au grand moment, celui de la dégustation bien entendu 🙂

Nez

Bon sang !! Quel fruité pouvons-nous retrouver dans ce vieil armagnac, incroyable comme les notes de pêches et abricots se retrouvent accompagnées d’un fin sirop de raisin et d’une touche de miel. C’est vraiment hyper frais et parfumé, loin d’un concentré de bois qu’on aurait été en droit d’attendre….

Car oui, quand on lit 1918 sur un spiritueux, on pense directement plus à chêne et fruits à coque que fruits frais… superbe !

Ensuite, on retrouve quelques notes plus marquées par la fût comme le sous bois, le tabac, un très fin cuir, de la réglisse, un côté légèrement herbacé pour revenir sur les agrumes et même un léger litchi et le sirop de poire.

Enfin, on retrouve là dedans un part assez exotique avec quelques notes de mangues et fruits de la passion…. Quel nez mes amis !

Bouche

Bouche plus sèche sur les fleurs séchées, une fine réglisse, vieux boisé et du tabac pour ensuite revenir directement sur un profil très gourmand où l’on va retrouver nos fruits accompagnés d’un fin caramel beurre/salé.

Encore une fois, les abricots confits jouent avec les agrumes juteux, les fruits plus tropicaux, les raisins secs et le sirop de poire. Le tout accompagné par un boisé relativement présent mais qui ne va pas tout écraser.

Une finale sur le sous bois, les fruits à coque et une belle acidité en toute fin de bouche qui nous laisse une superbe impression de fraicheur. Le tout avec un alcool hyper fondu à l’ensemble mais nous laissant un beau peps !

Prix

+ de 1600€

Conclusion

Bon sang quel voyage dans le temps ! Cette première distillation post horreur est une superbe réussite, une magnifique façon de fêter la paix ! Ce fruité est totalement incroyable et envoutant, je suis ultra fan 😍

Il faudrait faire déguster ce genre de chose à tous les put*** de foireux actuels qui aiment jouer à Risk et Stratego avec nos vie, ça devrait leur donner des idées plus calmes.

Score

93/100

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