Planteray Mister Fogg Navy Rum n°2

Avec cette nouvelle édition limitée baptisée Mister Fogg Navy Rum, Planteray Rum propose un rhum qui s’inspire de l’histoire du « Navy Rum », autrefois distribué aux marins britanniques. L’idée est de revisiter cette tradition en mêlant un travail d’assemblage précis et un parcours de vieillissement qui reprend certains codes de l’époque.

Le rhum commence son voyage sous les tropiques, où les différentes bases vieillissent en fûts ex-bourbon. Elles sont ensuite transportées en mer pour un vieillissement dynamique, avant de rejoindre la région du Cognac. Là, le rhum poursuit sa maturation dans de vieux fûts de chêne et bénéficie d’une phase d’oxygénation douce en cuves ouvertes, une manière de rappeler les conditions des anciens docks.

Et pour cette deuxième édition planteray a ajouté une provenance de plus dans l’assemblage par rapport à la première version. En plus de la composition initiale, à savoir Stade’s Wird + Demerara Rum + Trinidad Distillers Limited et Nationnal Rum of Jamaica, nous avons dans l’assemblage la présence de rhums provenant de chez Hampden ainsi que de Saint Aubin de l’ïle Maurice.

La recette propose toujours un ajout de scure, à hauteur de 4.8gr/litres et titrant encore 55.7% d’alcool.

Cette sortie s’accompagne également d’un livre dédié à l’histoire du Navy Rum (en français), ce qui ancre davantage le projet dans une démarche de transmission et de compréhension du passé. Mister Fogg se présente ainsi comme une façon de revisiter un style emblématique tout en le rendant accessible au public d’aujourd’hui.

Nez

Le nez est assez marqué Jamaïque dans cette version, on sent assez vite des fruits tropicaux bien murs accompagnés d’un voile légèrement fumé et de massepain cru, qui aurait tendance a évoquer assez rapidement Hampden… logique me direz-vous, il y en a dans l’assemblage.

Passé ce côté « High Esters », on va retrouver des fruits plus compotés comme les abricots, quetsches et autre dattes, des agrumes comme le zeste d’orange et un côté mélasse avec une belle réglisse, de la vanille, du poivre, du caramel légèrement salé.

Le cuir, une touche de camphre et un boisé relativement fondu à l’ensemble viennent terminer ce nez realitavement sympa, plus « acide » que dans la version 1 je trouve.

Bouche

Pareil, je trouve qu’on resent plus le côté High Esters, avec encore un voile fumé, le massepain cru, une fine trace d’olives, du cuir et pas mal de fruits tropicaux bien murs. Ensuite, agrumes confits, raisins secs, chocolat/caramel, fruits à coque, réglisse.

Enfin, un petit côté médicinal, végétale termine cette belle dégustation avec une belle longueur légèrement portée sur l’amertume du PM (si ça se trouve, il n’y en a pas, mais c’est ce que ça m’évoque).

L’alcool est plutôt bien intégré, les 57% donne un bon coup de peps mais la gourmandise générale arrondi bien les angles sans pour autant tomber dans le sirupeux…bon boulot de ce côté là !

Prix

49€

Conclusion

Très chouette blend « multi-island » qui réussi à garder un chouette plaisir pour tout le monde, de l’amateur « confirmé » (je n’aime pas dutout ce terme) au débutant dans le monde du rhum.

Et que dire du tarif…. incroyable 🙂

Score

89/100

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