Perso, je ne pense pas avoir goûté un jour de mauvais Hampden. Dans le pire des cas, c’est juste bon.
Dans le meilleur c’est stratosphérique… Mais ça reste toujours d’une belle qualité et typicité.
Samaroli, cadenhead, silver Seal, rum cask etc sortent depuis presque toujours de très beaux Hampden… Mais depuis que velier et wild parrot s’y sont mis, ça devient un peu dingue et plus difficile à suivre.
Nouvel embouteilleur dans le paysage des spiritueux, wild parrot à sorti une petite bombe comme première sélection avec ce Hampden ’98 dans une belle bouteille noire. A cela s’ajoute une superbe étiquette, un teasing sympa et les bouteilles sont parties assez vite malheureusement (ou heureusement, ça dépend qui on est).
Mais grâce à un chouette qdd, me voici avec un superbe sample de 3cl ! !
Décidément j’ai bien de la chance ces derniers temps avec les « qui de droit », tout grand merci les gars 🙂
Depuis, Wild Parrot a ressorti un autre fût de Hampden 1998/2017 mais spécialement pour lmdw à presque 100€ de plus et …. ben c’est resté +- 20 minutes sur le site et fini. Un truc de grands malades mais bon…. soit 🙂
Un Diamond 2003 est ensuite arrivé et là pareil c’est parti très vite mais sur le site de Stefano cette fois. Il parait qu’une autre sortie est prévue et que cela devrait être monstrueux…. on verra 🙂
Donc ce soir, Hampden distillé en 1998 et vieillit jusqu’en 2017 en Ecosse. Embouteillé brut de fut, c’est à dire 62% dans ce cas ci et limité à 278 bouteilles.
Bon, il donne quoi alors ce perroquet jamaïcain en kilt ?
Couleur: comme souvent chez Hampden, que le jus soit tropical ou continental, la couleur est plutôt limpide et claire. Tirant sur l’or pâle.
Les jambes sont longues et grasses, toutes remplies d’esters qu’elles sont 🙂
Nez: pas de doute, on est en Jamaïque, ça pue super bon ! Le solvant, l’ananas, la vanille sautent au nez mais de manière plus fine qu’un hlcf par exemple… plus délicat je dirais.
Les épices (les petites baies rouges supers bonnes en sauce) sont aussi de la partie et pas mal de fruits exotiques (mangue, banane). Peu de trace de boisé et un alcool hyper discret. Les olives terminent ce joli nez séducteur.
Personnellement, je trouve le tout très élégant.
Bouche: L’alcool est bien plus présent qu’au nez mais sans être trop dérangeant. Ca pique juste ce qu’il faut histoire de rappeler qu’on est sur du brut de fût. Le « Wild » sur l’étiquette n’est pas là pour rien 🙂
Les fruits et le solvant envahissent le palais pour terminer sur une très belle note d’olives noires, de boisé et d’épices. Une belle acidité vient terminer ce beau moment, au point de devenir légèrement asséchante mais rien de bien grave.
Je dirais que la bouche est moins fine que le nez… mais cela reste un superbe produit doté d’une longueur incroyable.
On mange toujours du fruit et du bonbon acide 2 heures après. Le verre vide nous laisse de belles traces de vanille et, encore, des olives.
Coût: 169€ à sa sortie, et n’importe quoi depuis.
Conclusions: Un grand Hampden qui a tout ce qu’il faut pour nous faire craquer…. c’est délicat, avec juste ce petit côté sauvage que je trouve très sympa.
Bravo Stefano, super boulot pour cette première sortie !