C’est grâce à nos camarades de Grape of the Art que nous découvrons ce jour le Domaine de Marquestau. Fondé en 1945, ce domaine était à l’origine une exploitation viticole et agricole typiquement gasconne, avec des produits vendus en circuit local.
En 2013, quatre amis — un vigneron passionné, un coach de rugby, un matador et un amoureux de leur terroir — décident de reprendre le flambeau et de redonner vie à ce domaine d’armagnac situé à Hontanx. Leur objectif ? Perpétuer l’héritage de Martial Darraba tout en faisant rayonner leur chère Gascogne. Simple sur le papier… mais avec beaucoup de cœur à l’ouvrage !
Depuis, Marquestau a bien grandi. Entre des armagnacs, une gamme de vins baptisée « M », et même une création audacieuse nommée Clandestino — un spiritueux sur base d’armagnac VSOP infusé au sucre d’agave bio et à la vanille de Madagascar — la maison joue la carte aussi la modernité sans jamais trahir ses racines.
Enfin, une autre bande d’amis, les mecs de Grape of the Art débarquent chez eux en octobre 2022 pour visiter le domaine, et pourquoi pas repartir avec quelques échantillons…. Juin 2025, nous voici donc avec LE fût qui aura retenu leur attention.
Un millésime 1998, 100% Baco vieillit durant 25 ans chais humide et proposé à 51.7% pour le German Armagnac Festival !
Petite anecdote sympa : l’Armagnac a été mis en dame-jeanne dès septembre 2024 pour préserver à 100 % ses arômes jusqu’au Festival de l’Armagnac.

Marquestau Man – « Guardian of Gascony » 😆
Nez
Assez concentré, sur les fruits confits comme les abricots, pruneaux, dattes et une belle acidité pouvant évoquer des oranges sanguines, voir même quelques fruits rouges, cassis etc…
Evidemment, un boisé assez gourmand est de la partie, avec de belles notes de caramel, chocolat, vieux bois laqué, toffee, cire de bougie, nougatine, tabac et un alcool qui me semble un chouïa présent.
Le profil est gourmand, fruité mais semble assez incisif, à voir à la dégustation.
Bouche
La bouche est marquée par un boisé assez gourmand, de la pâte d’amande, de la cire à bois, de la bougie, des fruits secs, caramel, chocolat au lait, café avec cette petite acidité qui revient comme au nez.
Les agrumes, les abricots, les raisins secs, les pruneaux, dattes et compagnie côtoient tout ce beau monde avec un alcool qui me semble légèrement trop présent. Ce n’est pas une catastrophe, mais j’aurais préféré un profil légèrement moins cinglant.
Prix
106€
Conclusion
Sympatique, mais pas un coup de foudre pour ma part, il a pas mal d’atouts mais n’arrive pas à ma faire dire le « waww » qui me fera acheter la quille…
Score
87/100