Some Kind Ov Cognac part III

Cette fine pluie couplée à ces nuages bien gris auraient légèrement tendances à donner un petit coup de blues non ? Et comme le cognac, ce n’est que de l’amour, je me dis qu’une petite session découverte des nouveautés Malternative et Kirsch devrait probablement aider à passer ce moment maussade… oui je sais, toutes les excuses sont bonnes 🙂

Et encore une fois, le voyage dans le temps sera assez impresionnant vu que nous allons déguster des spiritueux de 1935-1966 et 1977…

Deux sélections de notre ami Pieter de chez Malternative, un fin bois et une grande champagne. Et nous aurons enfin une petite champagne sélectionnée par Kirsch Import en Allemagne, pays qui semble de plus en plus en phase avec le monde des cognacs et autres armagnacs.

Comme quoi, ces deux vieux spiritueux semblent retrouver un second souffle dans nos contrées, pour mon plus grand bonheur, clairement !

Cognac Marie Foucher, 16200 Foussignac, France, Lot 77 – 51,74% (brut de fût – 70cl – cru : fins bois – 396 bouteilles.

Nez

Nez plus sale que ce que nous sommes habitués à avoir avec ce noble spiritueux, j’y trouve un léger côté synthétique avec quelques traces de solvants ou autre huiles de garage…attention, ce n’est pas un Caroni non plus, mais c’est la première chose qui m’est venu à l’esprit en me penchant sur ce verre.

Ensuite, pas mal de fruits avec de l’abricots, des raisins, de la vanille, assez bien de fleurs, de tabac, de thé, de chocolat au lait et enfin une légère réglisse.

Etonnant, ça n’en reste pas moins intéressant !

Bouche

Les 51,7% d’alcool envoient le peps qu’il faut, cela porte bien les fruits avec pas mal d’agrumes comme l’orange, pamplemousse suivis des zestes avec une belle amertume sur une grosse acidité et un chouette minéralité.

Ensuite, le boisé fin (ben oui, c’est un fin bois) avec du tabac, de la poudre de chocolat, du thé, du cuir et de la cire.

Prix

199€

Conclusion

Les fins bois, c’est toujours un peu différents de ce que l’on peut trouver dans les autres appellation je trouve, on a souvent une belle minéralité et ici une acidité qui vient pimenter un peu le tout… et ici c’est clairement le cas.

Bref, très bien !

Score

89/100

Origine: un bouilleur de cru de Verrières, France. Lot 66 – 46.4% (brut de fût) – 70cl – cru : grande champagne – 234 bouteilles.

Nez

Très gourmand, un beau caramel englobant des fruits en compote, des dattes, des figues, du miel, des raisins secs, de la vanille et quelques épices ainsi qu’un pincée de thé et autres fleurs sèches.

Classique de chez classique mais foutrement bien foutu et réconfortant dirais-je 🙂

Bouche

Un beau fruité avec des agrumes, de la mangue, du cassis, menthe, cuir, thé, chocolat au lait, vanille, fin caramel.

La finale, moyenne, nous offre une poudre de chocolat légèrement amère et la réglisse. L’alcool est plutôt bien intégré et agréable.

Prix

299€

Conclusion

Un chouette « easy drinkable » cognac qui devrait ravir les amateurs, hormis la finale que je trouve un peu « sèche » et un brin trop amère pour moi, mais je pinaille 🙂

Score

89/100

Distillé en 1935 et mis en dame jeanne en 1990 après 55 ans (!) de vieillissement en fût, il a été ensuite embouteillé après une lente oxydation de 34 ans, à 47% d’alcool.

Nez

Nez très concentré, très gouaché avec de la pâte de fruits, du cirage, du miel, une légère colle jaune, des fruits secs comme les raisins, les dattes et autre figues, une vanille bien grasse, de la réglisse, du cuir, du chocolat noir, des fruits tropicaux, du cassis, des fruits à coque…

Hé bien, c’est chargé là dedans, quelle concentration d’arômes mais tout en gardant une certaine fraicheur. C’est assez époustouflant en fait.

Ce n’est pas sans m’évoquer la très vieille gueuze Timmermans de 34 ans que j’ai dégusté plus tôt dans l’année en fait, un truc bien bien oxydé… top !

Bouche

La bouche semble légèrement moins concentrée mais on reste sur une impression oxydée assez prononcée… assez bien de noix, noisettes, vanille, caramel, figues, dattes, cuir, poudre de chocolat noir et de réglisse.

Il y aurait presqu’un côté levures là-dedans, cela pourrait tour à tour nous faire penser à un très vieux whisky vieilli en sherry, mais très élégant bien entendu ou encore un très vieil armagnac bien « rustique » ou même un vieux xérès voir un fino (pour le peu que j’en ai gouté en tout cas)

La finale n’est pas d’une longueur absolue mais permet de terminer l’expérience en douceur sur des notes plus mielleuses et légèrement acides.

Prix

699€

Conclusion

Quelle expérience cette histoire… ça reste spécial, moi perso j’adore ça !

Score

91/100

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